« Défendre avant tout les paysans »

Dans le cadre des élections à la Chambre d'agriculture, les membres de la Coordination rurale 35 organisent des réunions publiques pour discuter avec les agriculteurs localement sur leurs attentes.

Joseph Martin devant une affiche de la Coordination rurale - Illustration « Défendre avant tout les paysans »
Joseph Martin a fait le bilan de ses 12 années passées à la Chambre d’agriculture 35. | © Paysan Breton

Le 14 janvier à Saint-Sauveur-des-Landes, lors d’une des réunions publiques organisées par la Coordination rurale d’Ille-et-Vilaine, Joseph Martin, président du syndicat au niveau départemental et régional, a fait le bilan de ses 12 années passées à la Chambre d’agriculture 35. « Nous étions 3 élus représentant notre syndicat sur la dernière mandature, ce n’est pas facile de faire passer nos idées. Ces élections sont l’occasion de changer la majorité, d’être plus nombreux », souligne-t-il. L’agriculture et ses agriculteurs, au cœur du projet français « Cela permet aussi la représentation de notre syndicat dans de nombreuses instances agricoles : CDOA, Safer, CDPenaf (outil de lutte contre l’artificialisation des terres agricoles), CDAF (gros aménagements), interprofession, comité eau, commission dégâts de gibiers. Nous étions présents dans ces instances où les enjeux pour les agriculteurs sont importants comme les contraintes croissantes sur l’accès à l’eau ou les ravages des sangliers. » Au niveau de la Chambre, « nous souhaitons instaurer un dialogue avec les chasseurs pour travailler davantage avec eux à l’avenir face aux dégâts de gibiers », souligne Joseph Martin. Du bon sens dans les échanges internationaux Au niveau de la réglementation qui s’impose aux agriculteurs, le président précise : « Nous ne sommes pas contre les normes mais nous demandons leur simplification. Dans tous nos projets, nous sommes obligés de nous référer à des contraintes réglementaires… Le contrôle unique n’y changera rien. » La préférence communautaire reste une autre demande essentielle de la Coordination rurale. « La France et l’UE ne devraient importer que ce qui ne peut pas être produit sur notre territoire et n’exporter que nos surplus. Cela relève du bon sens écologique », peut-on lire sur le prospectus de campagne du syndicat. « La France, capable de nourrir 200 millions de personnes, avec la Bretagne comme moteur, a perdu…

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