Défendre les retraités actuels et de demain

Jean-Jacques René, Huguette Legrand et Yvon Boutier se présente sous la bannière de la FDSEA dans le collège des anciens exploitants pour les élections à la Chambre d’agriculture. Ils insistent sur le rôle des « anciens ».

Une femme et deux hommes devant l'entrée de la Chambre d'agriculture des Côtes d'Armor - Illustration Défendre les retraités actuels et de demain
Huguette Legrand, Jean-Jacques René et Yvon Boutier | © Toma Dagorn - Paysan Breton

« Le Collège des anciens exploitants est un mandat crucial », a rappelé d’emblée Jean-Jacques René, actuel président de la section départementale. À l’occasion des élections professionnelles de ce mois de janvier, il se représente sous les couleurs de la FDSEA accompagné de ses suppléants Huguette Legrand et Yvon Boutier. « Nous avons derrière nous des années d’engagement dans le syndicalisme, à la MSA ou à la Chambre d’agriculture dans les Côtes d’Armor, en Bretagne voire au national. Nous sommes précieux car nous connaissons la genèse et l’historique des dossiers. » Le grand combat des retraites Le trio veut rappeler l’importance des « anciens » au sein des Chambres consulaires. « Le problème du montant des retraites agricoles est fortement lié à la question de l’installation. Quand les cédants manquent d’autonomie financière en termes de pension, la pression est plus forte au moment de vendre l’outil d’une vie… » Le grand combat de la section des anciens est avant tout au bénéfice des futurs retraités : « Nous continuerons à réclamer une retraite agricole reconnaissant le travail de gens, notamment les femmes, qui ont travaillé longtemps comme conjoints collaborateurs, voire aides familiaux. » Et Huguette Legrand de reprendre : « Le problème des retraites, c’est le problème des revenus. On ne paie pas les produits agricoles à leur juste valeur pour épargner le panier de la ménagère. Les agriculteurs n’ont pas non plus assez le souci du social à l’esprit. On a peur de cotiser… » Installation et montant des retraites sont liés Mais surtout, les syndicalistes veulent obtenir des pensions basées sur les 25 meilleures années en carrière. « Actuellement, 85 % du Smic pour une carrière complète, c’est moins de 1 200 € par mois. Avec la prise en compte des 25 meilleures années comme pour les autres…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article