Dossier technique

Des betteraves propres et hachées rapidement

Gaec de Kerdanot, Morlaix (29) - Le godet HB 1600 de chez Robert nettoie, retire les pierres, hache et distribue les betteraves fourragères. Au Gaec de Kerdanot, l’outil est apprécié pour la rapidité d’exécution et pour sa robustesse.

Des personnes devant un tas de betterave - Illustration Des betteraves propres et hachées rapidement
De gauche à droite : Alexandre et Jean-Luc 
Le Ber et Guillaume Quéré, en stage d’observation 
en classe de 3e. | © Paysan Breton FP

Sitôt chargées, sitôt hachées et déposées dans l’auge. Les betteraves fourragères distribuées par Alexandre Le Ber, associé avec son père Jean-Luc à Ploujean (29), lui donnent entière satisfaction. L’élevage utilise un godet Robert, capable de charger facilement 1,6 t de ces gros tubercules pour nourrir le troupeau composé de 90 vaches laitières. « Nous cultivons des betteraves depuis 4 ans, afin de diversifier la ration et pour la rendre plus appétente ». Les terres de la ferme sont parfois caillouteuses, « nous sélectionnons les bonnes parcelles », rassure-t-il. Mais même si des pierres sont présentes dans le tas, elles sont écartées pendant la distribution : le rotor concasseur est équipé de couteaux spécifiques, les contre-couteaux sont montés sur charnière et retenus par des ressorts qui s’ouvrent pour évacuer les pierres. Aussi, le tapis à chaîne plate en fond de godet avance vers le rotor en agitant les betteraves, qui sont alors libérées de leurs résidus de terre. Le fond à claire-voie laisse passer cette matière qui est récoltée dans un bac situé sur le côté de la machine. « Ce type de matériel coûte 12 650 € », chiffre de son côté André Hamon, concessionnaire basé à Plouigneau (29) pour la marque belge.

Godet betterave
Le fond en claire voie laisse passer les résidus.

Pas de tri

Le Gaec distribue 12 kg brut par jour au troupeau en 2 repas. « C’est rapide, il nous faut 2 minutes entre le chargement et la distribution ». Le reste de la ration est composé de maïs ensilage et d’herbe enrubannée. La distribution est réalisée d’octobre à juin, les chantiers d’arrachage s’effectuent en 4 fois : en octobre, en décembre, en janvier et en mars.

Le godet Robert est attelé sur le chargeur du tracteur, « il pourrait être attaché sur un chariot télescopique ou à l’arrière du tracteur. L’outil est très robuste ». Une fois la traite réalisée, l’ensilage de maïs est distribué, les betteraves fourragères sont ensuite déposées sur le dessus. Grossier, le hachage donne des morceaux de la taille d’une petite pomme qui sont facilement consommés, « les vaches ne trient pas ».

Ces betteraves sont également données aux taurillons, ce qui a pour effet d’augmenter l’ingestion. « Elles facilitent la digestion, nous ne donnons plus de bicarbonate ». L’apport de ces racines a eu un effet sur les taux : « nous gagnons 20 à 25 €/1 000 L de lait depuis que nous utilisons de la betterave ». La matière grasse s’établit à 45,45 g/kg, le taux protéique est de 35,13 g/kg. Côté conduite de la culture, la variété Brunium utilisée en semence activée lève facilement. Deux désherbages et 2 binages permettent de garder les terres propres.

Fanch Paranthoën

Repères : Ferme des Lilas; 2 associés, Jean-Luc et Alexandre le Ber (installé en 2016) ; Une salariée (Marie-Hélène, mère d’Alexandre) ; 133 ha ; 35 ha de maïs ensilé ; 35 ha de céréales ; 3,5 ha de betterave ; Le reste en herbe pâturée et fauchée.


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