Des enjeux locaux et nationaux

Présente aux côtés de la tête de liste du syndicat à Morlaix, Laurence Marandola a rappelé les enjeux des élections de la Chambre d’agriculture : les résultats influeront aussi bien au niveau local que national.

La Confédération paysanne sur le marché de Morlaix - Illustration Des enjeux locaux et nationaux
Laurence Marandola, au centre, a accompagné des candidats sur le marché de Morlaix. | © Paysan Breton FP

« Les campagnes se vident. En remettant des paysans, on essaie de faire marche arrière, pour avoir des campagnes vivantes », lance Julien Tallec, tête de liste de l’UDSEA Confédération paysanne pour les élections, sur le marché de Morlaix. Il ajoute « qu’il faut refaire sortir les animaux et les garder dehors. Quitte à restructurer les fermes, autant que la Chambre d’agriculture mette les bouchées doubles sur les échanges parcellaires ». Le représentant du syndicat était accompagné de Laurence Marandola, porte-parole nationale.

Mettre les bouchées double sur les échanges parcellaires

Pour ces élections, « il y a un enjeu très local : quand on est dans des instances comme la Chambre d’agriculture ou la CDPENAF, on peut défendre des dossiers concernant le foncier. Mais l’enjeu va aussi au-delà du local, car le vote détermine l’audience face à des préfets ou des ministères, au moment où se discutent des sujets comme la Pac ou la loi Égalim ». L’UDSEA Confédération paysanne « défend des thèmes historiques qui parlent à tout le monde : les MAEC, les retraites, le revenu, les congés maternité, l’accompagnement des fermes face aux aléas climatiques », résume la représentante nationale.

Faire entendre sa voix

Martin Sentenero, candidat, explique lors d’une réunion locale d’information à Peumerit son choix de se lancer dans ces élections. « J’ai fait partie de la 1re promotion de la Ciap (Coopérative d’installation en agriculture paysanne). Mon projet a été accompagné par la Confédération paysanne auprès de la Safer », apprécie le maraîcher et pépiniériste de Guengat. Julie Le Pann, également candidate, espère faire entendre la voix du syndicat « auprès des institutions, qui sont aussi là pour protéger les petits producteurs. Se passer des institutions reviendrait à accélérer la course vers des agrandissements ».

« Nous sommes dans une dynamique favorable en termes d’adhérents », souligne Alexis Lapert, horticulteur sur Plonéour-Lanvern. « Nous sommes passés de 110 à 495 adhérents ». Et le sympathisant du syndicat de rappeler les chiffres de l’abstention du dernier scrutin, « ce sont des élections qui mobilisent peu. Aussi, le mode de scrutin est très défavorable au pluralisme, la représentation n’est pas juste ». Dans ces élections, la liste qui obtient le plus de voix obtient un nombre de sièges égal à la moitié des sièges à pourvoir.

Fanch Paranthoën

Défendre les projets

Nathan Martin siège en CDPENAF. « On peut, lors des séances, faire entendre notre voix pendant les débats pour porter les idées de la Confédération paysanne. Sur le Finistère, nous faisons notre travail : nous sommes présents même si le projet ne concerne pas un de nos adhérents ».


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