À l’issue de cette rencontre, la FNSEA et les JA ont rapporté que le nouveau Premier ministre s’est engagé à représenter les 400 millions d’euros (M€) de mesures fiscales incluses dans le projet de loi de Finances (PLF) pour 2025, rejeté par le Parlement en décembre. L’examen du texte est prévu au Sénat à la mi-février, soit quelques jours avant le Salon de l’agriculture (22 février – 2 mars).Mesures d’urgenceAu-delà des questions budgétaires, la FNSEA exige des avancées sur les mesures d’urgence (sanitaires, trésorerie) et de « simplification » avant le début du Salon. De leur côté, les Jeunes Agriculteurs se donnent jusqu’à la fin du premier trimestre pour évaluer l’action du gouvernement. D’ici là, plusieurs textes doivent être examinés : le projet de loi d’Orientation agricole (LOA), dont l’examen doit s’achever avant le Salon, sans garantie de majorité pour son adoption, ainsi que la proposition de loi « Entraves » à l’Assemblée. D’autres textes sont également attendus, notamment sur la démocratie agricole (coopérateurs et Chambres d’agriculture) et les drones agricoles.La vigilance reste de miseLa Confédération paysanne reste insatisfaite concernant les questions de revenu, dénonçant « l’absence de réponses » du Premier ministre sur ce sujet. Elle appelle également à un soutien accru aux petites exploitations.De son côté, Véronique Le Floc’h, de la Coordination rurale, réclame des engagements concrets, notamment l’arrêt des « contrôles abusifs des exploitations », des « surtranspositions des réglementations européennes » et une « année blanche de cotisations ». Elle plaide également pour une mobilisation auprès des tribunaux afin de sauver toutes les exploitations en difficulté en raison de la conjoncture actuelle.Un calendrier sous pressionSi cette réunion a permis de poser les bases d’un dialogue, les syndicats restent « vigilants ». Une prochaine étape est attendue en février pour évaluer les mesures concrètes prises par le…

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