Sur 2025, la production de bovins finis devrait connaître une chute de – 1,8 % par rapport à 2024, se situant à 1,290 million de tonnes équivalent carcasse (téc), selon le Geb-Département Économie de l’Institut de l’élevage, alors que la baisse a été très modérée à – 0,3 % sur 2024. Ce chiffre global cache un repli beaucoup plus marqué attendu sur la production de femelles. Chute des vêlages des génisses Si les abattages de femelles ont moins baissé que prévu en 2024, c’est au prix d’un accroissement de « décapitalisation, en lien avec les problèmes de fertilité depuis l’automne », expliquent les économistes. Les vêlages issus de génisses sont en chute en octobre et novembre, alors que les réformes ont été importantes. Les taux de mortalité des vaches ont augmenté tout au long de l’année. « Ces moindres entrées en production de génisses pourraient correspondre à de simples retards, mais de nombreuses remontées terrain font état d’avortements » et font craindre « une atteinte plus durable des cheptels. » Pour 2025, sauf aggravation du sanitaire, de moindres réformes allaitantes (-24 000 têtes) et surtout laitières du fait du contexte porteur (-67 000 têtes) sont attendues. Les abattages de génisses devraient pour leur part afficher une hausse de 9 500 têtes, « notamment du fait de la présence renforcée de génisses croisées lait x viande ». Les poids carcasse des femelles devraient poursuivre leur hausse. Au final, la baisse de production issue des femelles en tonnage serait de – 3,6 % par rapport à 2024. Les mâles davantage engraissés en France Concernant les autres segments, la production de taurillons et taureaux devrait se stabiliser du fait de la dynamique en typé viande. Par ailleurs, même si elle reste secondaire, « la production de bœufs marque un retour inattendu en 2024,…
La production de viande à la baisse
Les cheptels bovins allaitants et laitiers régressent depuis 8 ans. S’ajoute désormais le contexte sanitaire qui génère une surmortalité et des problèmes de fertilité.