« Le renouvellement des générations est notre fil rouge. L’agriculture en Finistère n’a pas de modèle unique, chacun doit pouvoir s’épanouir », lance en préambule Thierry Marchal, un des colistiers de la liste présentée par la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs du département, lors d’une réunion publique chez Marc Le Verge, à Bodilis. Le programme des syndicats s’articule autour de 3 points. Premièrement, « il faut être nombreux et reconnu sur le territoire, sans chercher le nombre pour le nombre : devenir agriculteur est un projet professionnel qui doit être un projet économique. Pour nous, produire en volume et pour l’export n’est pas un gros mot ». Et le candidat de rappeler, au sujet des éleveurs qui ne seront plus collectés par Lactalis, que « le maintien d’une puissance agricole permet à ces éleveurs d’être reprit par d’autres laiteries, car nous avons un tissu industriel fort en Bretagne. Ce n’est pas le cas dans l’Est de la France ou les éleveurs doivent alors fermer leurs étables. L’industrie agro-alimentaire est une chance, nous sommes tous dans le même bateau ». Aller du terrain vers les stations Vivre dignement de son métier fait partie du second sujet évoqué, avec « une simplification administrative, tout en gardant une pleine compétitivité. Pour exemple, il faut garder les produits phytosanitaires quand il n’y a pas de solutions alternatives ». L’industrie agro-alimentaire est une chance Thierry Marchal estime qu’il faut « retrouver le goût d’entreprendre, c’est essentiel. Les exploitations agricoles doivent être modernes et compétitives, il faut un environnement qui permette d’investir ». L’innovation et la recherche sont cités par le syndicat, « les élus doivent orienter la recherche, comme celle menée dans les stations expérimentales. Pour exemple, le site de Trévarez est ainsi devenu une référence nationale. Toutes ces stations ont des programmes d’investissement. Notre…

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