À la date du 10 décembre 2024, la France totalisait 724 unités de méthanisation en injection de biométhane. Cela représente une capacité de production de 13,54 TWh par an soit 3 % de la consommation de gaz du pays. « Au 30 septembre 2024, il y a 1 318 projets d’enregistrés au registre des capacités soit un potentiel de production de 28,3 TWh/an. Sur 2024, nous constatons un tassement de la dynamique de mise en service d’unités de méthanisation faisant suite à la révision des tarifs de fin 2020. Cela a aussi créé un emballement pour faire sortir les projets entre 2021 et 2023 qui ont échappé à la baisse des tarifs. Une nouvelle révision de ces tarifs, mi-2023, a fait redémarrer les projets qui seront plus nombreux à se concrétiser en 2025 », indique Pascal Garçon, responsable développement gaz verts GRDF pour la région Centre Ouest. La méthanisation produit 7 % de la consommation en gaz de la Bretagne. La Bretagne en avance sur les autres régions En ce qui concerne la Bretagne, ce sont 93 unités de méthanisation en injection de biométhane qui sont effectives sur la région. La capacité de production des unités en fonctionnement est de 1,03 TWh par an soit 7 % de la consommation en gaz de la Bretagne. « La Bretagne est en avance sur les autres régions sur le nombre d’unités de méthanisation en fonctionnement et sur le taux de production de gaz vert. Cette production de biométhane couvre la consommation, pour le chauffage et l’eau chaude, de 250 000 logements neufs. C’est aussi l’équivalent de la consommation annuelle de 4 000 bus roulant au Bio GNV », précise Pascal Garçon. À fin septembre 2024, ce sont 84 projets de création d’une unité de méthanisation qui sont inscrits au registre des capacités…
Dossier technique
L’injection de biométhane va être multipliée par 4 d’ici 2030
93 unités de méthanisation par injection couvrent actuellement le territoire breton. Elles produisent 7 % de la consommation en gaz de la région. Pour répondre aux enjeux fixés par l’État sur le développement de la production de gaz verts, il va falloir multiplier par 4 cette production en France d’ici 2030.