C’est une Pac réformée en profondeur que revendique la Confédération paysanne pour l’après-2027, une politique européenne qui deviendrait même agricole et alimentaire : ‘Paac’. « Nous défendons une Paac qui place les paysans, les citoyens et les territoires au cœur de l’agriculture. » Pour assurer une alimentation de qualité pour tous, garantir des prix aux paysans et réussir la transition vers l’agroécologie, « Arrêter les aides aveugles » « la Pac doit permettre de garder des agriculteurs nombreux. Un plafonnement des aides est pour nous indispensable », souligne Laurence Marandola. Le syndicat défend une politique cohérente entre tous les États membres à l’inverse de la renationalisation observée depuis 2023. Aller vers une politique agricole et alimentaire « La transition passera par une augmentation des prix agricoles via la régulation des marchés, une protection contre les importations et une baisse des DPB (Droits à paiements de base). Les aides à la transition et aux petites et moyennes fermes doivent être favorisées. » La porte-parole met en exergue 2 grandes inconnues : le montant du budget Pac et la place de l’Ukraine dans l’Europe « qui rebattrait les cartes à budget constant ». Lors de la réunion, les membres de la Confédération paysanne ont rappelé leurs victoires syndicales : instauration en 2015 du paiement redistributif sur les 52 premiers hectares et son maintien sur cette surface plafond en 2023 « pour ne pas diluer le montant de l’aide » ; aide complémentaire jeunes agriculteurs (forfait à l’actif), « une réelle avancée pour les paysans qui s’installent sur de petites surfaces » ; aide couplée UGB « qui incite à la relocalisation de l’engraissement ». Des améliorations sont toutefois proposées par le syndicat. Revoir l’aide couplée pour les maraîchers « L’aide couplée pour les maraîchers mise en place en 2023 est une autre…

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