« Ceux qui créent la richesse sont ceux qui entreprennent et prennent des risques en engageant des capitaux et du travail. Or bien souvent, leurs revenus sont très erratiques, et leur élan est cassé par des normes, par de l’administratif », introduit Arnaud Rousseau, lors d’un meeting organisé par la FDSEA du Finistère, la semaine dernière à Landerneau. Le représentant national se plaint d’avoir eu « en un an 4 Premiers ministres différents : nous n’avançons pas. Dans les moments de chaos dont nous ne sommes pas responsables, il est important d’avoir des repères ». Pierrick Horel, président des Jeunes Agriculteurs au niveau national, poursuit. « Quand on s’installe, on fait un choix de vie sur le long terme, avec beaucoup de capitaux investis. Mais on ne peut pas entendre que les prix vont être administrés, cela ne fonctionne pas, on se retrouve avec des prix planchers. Quand on investit, on veut un retour sur investissement. Demander des prix administrés est une lâcheté syndicale ». Seulement 3 % de ce qui rentre en Union Européenne fait l’objet de contrôles « Nous exigeons de la réciprocité » Arnaud Rousseau analyse la récente élection américaine, et craint que « tous les pays s’arment pendant que nous restons naïfs. Mais nous ne voulons pas d’une libéralisation complète dans laquelle on s’expose au marché, comme avec l’import de produits utilisant des molécules interdites ici. Nous exigeons de la réciprocité, pour une compétitivité avec une forme de loyauté ». Le président estime que « seulement 3 % de ce qui rentre en Union européenne fait l’objet de contrôles. Mais 20 % de ces 3 % contrôlés sont déclarés non conformes, c’est une passoire, on se fait damer le pion ». Aussi, Arnaud Rousseau évoque les « adversaires de l’intérieur. Ce sont des gens avec qui…

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