« Il faut mettre un terme aux petits arrangements entre amis. Il faut peser sur les organisations économiques, les coopératives sont nos outils : il faut de la transparence », introduit Sébastien Abgrall, à Plabennec, la semaine passée. Ce qu’il nomme « la cogestion permanente, avec des représentants qui ne nous défendent plus, s’est installé depuis les 30 dernières années ». Le président de la Coordination rurale du Finistère estime que « l’on parle beaucoup d’accompagnement. Mais c’est une façon de prendre par la main et d’imposer des stratégies. Laissez-nous libres de gérer nos exploitations ». « Nous sommes tous des bénévoles » Au sujet de son mandat passé à la Chambre d’agriculture, le Finistérien fait observer que « nous sommes tous ici bénévoles. Je suis élu depuis 6 ans, je n’ai pas pris un centime à la Chambre d’agriculture ou à la Coordination rurale. Certains élus se font indemniser doublement, quand ils sont présents à la Chambre d’agriculture et à la Safer. C’est interdit ». Le président a choisi de ne pas se faire indemniser, « nous ne sommes pas là pour faire de l’argent, mais pour être présent à ce qui est essentiel comme au comité loup, à la Safer, au CDPENAF… ». Sébastien Abgrall tire un bilan de la gestion de l’organisme consulaire, qui « avait embauché du personnel pour délivrer le Conseil Stratégique Phytosanitaire, qui ne servait à rien. La Chambre d’agriculture avait anticipé une entrée d’argent de 900 000 € ». Au sujet du bilan financier, le président chiffre à « 650 000 € le déficit, c’est ce qui ressort pour le prévisionnel de 2025. Pourriez-vous gérer vos fermes de cette façon ? », questionne-t-il. La Maison de l’agriculture La semaine dernière, le responsable craignait au sujet des élections « l’abstention. Si le taux d’abstention…
« Transparence et fin des petits arrangements »
Le syndicat a rappelé ses idées et ses positions, à Plabennec. La Coordination rurale veut « plus de transparence » dans la gestion de la Chambre d’agriculture et des organisations économiques.