« C’est, chaque année, de plus en plus compliqué de recruter un salarié », estime l’un des agriculteurs présents, originaire d’une commune littorale. « Pas facile de trouver une personne motivée et compétente et, quand c’est le cas, le problème du logement se pose. Je n’ai, récemment, pas pu embaucher quelqu’un qui arrive de Grenoble ». La problématique du logement, pour eux-mêmes, leurs associés ou leurs salariés, revient souvent parmi les préoccupations des participants, en majorité maraîchers. Une pétition, soutenue par la Conf, demande un amendement pour l’habitat réversible en agriculture, applicable dans la prochaine loi d’Orientation. À savoir un logement léger, démontable sans laisser de traces, conçu pour être respectueux des sols et de l’environnement. Sans animaux, la construction d’une maison est difficile. Sans animaux, la construction d’une maison est difficile L’un des maraîchers présents a vécu dix ans en mobile home et en famille, à Sarzeau, avant de pouvoir construire sa maison. « Pourtant, chez nous aussi, l’astreinte existe (irrigation…) et le vol est une menace ». L’habitat réversible concilie modernité, respect de la nature, adaptation aux transitions futures et répond aux enjeux du Zéro artificialisation nette (ZAN), selon les initiateurs de la pétition qui appellent les parlementaires à soutenir et à adopter l’amendement, dans les prochaines semaines. Ils demandent également une reconnaissance légale des habitats réversibles existants pour les agriculteurs sur leurs exploitations, une adaptation des règles du Code rural et du Code de l’urbanisme pour permettre des installations, un soutien à une agriculture résiliente, en rendant possible l’installation de nouveaux exploitants, notamment ceux issus de milieux non agricoles. Le sanglier, autre préoccupation majeure Les agriculteurs présents ont également évoqué les dégâts du gibier, et notamment des sangliers : « Les indemnités ne couvrent pas les préjudices, surtout pour les cultures à haute valeur ajoutée. Les chasseurs…

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