Suite aux inondations de ces dernières semaines, des dégâts ont été enregistrés sur les exploitations d’Ille-et-Vilaine. « Nous avons recensé des dégradations et des pertes de production sur des fourrages, des cultures maraîchères, des essaims d’abeilles », souligne la Confédération paysanne d’Ille-et-Vilaine, Agrobio 35, Adage 35 et la Fédération des Races de Bretagne dans un communiqué du 5 février. « Des bâtiments ont été noyés, des salles de traite en arrêt forcé, des animaux soumis à des conditions extrêmes, du matériel agricole dégradé. » Le collectif précise qu’en plus des impacts économiques, « il faut ajouter les impacts psychologiques » et travaille « à organiser au mieux la solidarité » envers les fermes sinistrées. Les conséquences d’un tel évènement « vont se préciser au fil des jours et semaines à venir. Il est indispensable que les agriculteurs se sentent soutenus et accompagnés. » Le collectif demande aux pouvoirs publics « de reconnaître l’état de catastrophe naturelle au plus vite, sur l’ensemble du département, d’activer l’ISN (Indemnité de solidarité nationale) et de débloquer une enveloppe d’urgence pour faire face aux besoins de trésorerie et pour permettre les investissements nécessaires à la relance de la production car la plupart des fermes ne sont pas éligibles à l’ISN. » Et de souligner aussi « le besoin urgent des fermes à être accompagnées sur le long terme pour s’adapter aux conséquences catastrophiques des dérèglements climatiques. »…

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