Devant un déchaumeur à disques indépendants, Alain Laurec, de la fédération des Cuma de Bretagne, pose des questions à des élèves venus visiter la Cuma du Minez, à Scaër. Il démarre par la réglementation, en demandant aux apprenants comment ce type de matériel peut circuler sur la route. « Cet outil de 5 m de large mesure 3,5 m une fois replié. La France est le seul pays européen à autoriser sa circulation sans convoi, car c’est à partir de 4 m que le tracteur doit être précédé d’un véhicule ». Lors de cette journée organisée sur le site de la coopérative de matériel, 7 écoles sont venues à la rencontre des responsables, avec 160 élèves. Gagner en débit de chantier Toujours en utilisant l’exemple de ce déchaumeur, Alain Laurec pose les chiffres de la rentabilité. La Cuma a opté pour cette largeur « de 5 m, plus coûteuse à l’achat, mais qui fait gagner en débit de chantier : à 8 km/h, ce sont en théorie 4 ha/h qui sont travaillés. Quand on enlève le pertes (manœuvres, déplacements…), on peut espérer déchaumer entre 2 et 3 ha/h, c’est ce qui fera la rentabilité de l’outil ». La largeur fait la rentabilité de l’outil Même constat pour l’andaineur à soleils, capable d’évoluer sur 7,5 m. Le responsable rappelle que pour les chantiers de récolte de l’herbe, il faut aller vite, « la réussite du fourrage passe par là. Vouloir tout faire seul peut devenir rapidement contraignant en temps ». 22 € par épandeur de fumier Au niveau du coût de facturation d’un chantier complet d’épandage de fumier à l’échelle régionale, il faut compter « 311 €/ha en comptant le transport, le chauffeur, le GNR, le chargement du fumier… ». Ramené à l’épandeur, ce coût est de 30,50 € en moyenne…

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