« En races allaitantes, les évaluations polygéniques, à partir des généalogies et des performances, ont été mises en place en 1993. Le calcul de valeurs génomiques existe lui depuis 2016. La combinaison de ces deux types d’informations a donné les index génomiques Iboval en ferme », a cadré Philippe Boulesteix (Idele) lors de la journée Grand angle viande. Désormais, « le single-step combine dans une seule étape, avec un seul outil, l’ensemble des informations (pedigrees, phénotypes, génotypes, effets de milieu) aboutissant à un seul index et facilitant l’interprétation. » Sept races allaitantes concernées Cette méthode induit plusieurs avantages. « Elle permet la généralisation de la prise en compte des génotypages pour un maximum de races et d’évaluations. Avant 2025, l’évaluation génomique concernait 3 races et 13 index. Désormais, elle va concerner au moins 7 races et l’essentiel des index », complète Iola Croué (GenEval). Deuxième intérêt, le single-step offre de la précision par l’inclusion des animaux typés dans l’évaluation. « Désormais, le génotypage ou le phénotypage d’un animal apporte de l’information à lui-même et également à ses apparentés directs : parents, descendants. » Un partage d’information entre tous les animaux La plus ou moins grande proximité à la population de référence est également prise en compte. Le single-step permet par ailleurs d’intégrer de nouveaux caractères plus facilement, car l’évaluation peut être mise en place avec un petit nombre d’animaux génotypés. Des choix différents selon les races En parallèle, d’autres évolutions ont été souhaitées par les organismes de sélection (OS). « À partir de 2025, le tour de poitrine est un nouveau caractère pris en compte dans l’Iboval, après le poids de naissance et les conditions de naissance. L’appréciation des aptitudes de naissance et de vêlage devient plus précise », continue Corentine Gillé-Perrier (Races de France). Aujourd’hui, les OS peuvent par…

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