La priorité du renouvellement

Replacer les agriculteurs au cœur des décisions et renforcer leur rôle dans les territoires : c’est l’ambition de Jean-Alain Divanac’h pour les six années à venir.

Nouveaux élus de la Chambre d'agriculture du Finistère en 2025 - Illustration La priorité du renouvellement
De g. à d. : Thierry Marchal, secrétaire de la Chambre d’agriculture ; 
Jean-Alain Divanac’h, président ; Stéphane Cornec, premier vice-président.

À la tête de la liste Finistère d’Avenir, qui a recueilli 45 % des suffrages en janvier, le nouveau président de la Chambre d’agriculture souhaite insuffler une nouvelle dynamique « pour accompagner les agriculteurs face aux défis économiques, climatiques et démographiques ». Une équipe rajeunie Avec 13 élus, dont quatre femmes, la nouvelle équipe majoritaire revendique une représentation fidèle de la diversité agricole finistérienne. L’arrivée de jeunes élus, « dont plusieurs ont moins de 40 ans », témoigne d’une volonté d’ancrer l’action de la Chambre dans la durée. « Il y a une méconnaissance de ce qu’est la Chambre d’agriculture », souligne Jean-Alain Divanac’h. Pour y remédier, la nouvelle équipe veut renforcer le dialogue avec les exploitants. Réunions locales, campagnes d’information : l’objectif est de rendre cet outil plus accessible et d’apporter des solutions concrètes aux défis du quotidien. Transmission et rémunération Face à une transition générationnelle sans précédent, la Chambre d’agriculture entend intensifier l’accompagnement des cédants et encourager l’installation de nouveaux profils, y compris hors cadre familial. « Un tiers des exploitations changeront de main dans les six prochaines années, il faut s’y préparer », insiste Thierry Marchal, secrétaire. Autre axe fort : la reconnaissance et la rémunération des agriculteurs. Après les mobilisations de l’an dernier, la Chambre veut peser dans les discussions avec les distributeurs et les pouvoirs publics pour garantir des revenus plus justes. « Les agriculteurs doivent pouvoir vivre dignement de leur travail et investir pour l’avenir », martèle Jean-Alain Divanac’h. Entre réglementations en évolution, volatilité des marchés et aléas climatiques et sanitaires, les défis ne manquent pas. L’organisme consulaire entend jouer pleinement son rôle « en orientant la recherche vers des solutions adaptées » et en travaillant étroitement avec les collectivités pour « une agriculture compétitive et durable ». Didier Le Du Rassembler pour avancer…

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