« On va rebondir, c’est sûr »

Quelques jours après l’incendie criminel qui a touché la coopérative, le président de Région Chesnais-Girard est venu apporter son soutien aux dirigeants, aux salariés et aux éleveurs.

Jacques Crolais, Loïg Chesnais-Girard et Philippe Bizien - Illustration « On va rebondir, c’est sûr »
Le président de Région (au centre) a constaté les forts dégâts, avec Jacques Crolais et Philippe Bizien. | © Paysan Breton - Fanch Paranthoën

Après l’incendie criminel survenu fin janvier dans les locaux de la coopérative Evel’Up à Plouédern (29), le président de Région Loïg Chesnais-Girard est venu « apporter son soutien aux éleveurs et aux salariés ». Des dégâts importants Le président a indiqué que « Evel’Up ne doit pas avoir honte, au contraire : ils nourrissent les populations. L’effondrement de nos modèles agricoles serait une folie, à un moment où l’on a le plus besoin de souveraineté alimentaire. Il faut reposer les règles de droit et de respect, les salariés ne doivent pas avoir peur. Nous sommes dans un monde crispé, mais cette opération commando nourrit la haine, cela ne sert à rien ». Même si des outils informatiques ont été touchés par l’introduction d’un engin incendiaire dans l’un des bâtiments du siège de la structure, et que des vitres ont été brisées, « les services sont assurés, les choses s’organisent. On va rebondir, c’est sûr », souligne Jacques Crolais, directeur d’Evel’Up. Le préjudice est estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros. Face à « la colère, la tristesse, l’incompréhension des salariés, une cellule d’écoute et d’échange a été mise en place », ajoute-t-il. Philippe Bizien, président de la coopérative, rappelle que « la production porcine en France a diminué de 10 % en 3 ans. Nous essayons de nourrir les gens avec du cochon français, on ne veut pas, comme c’est le cas pour la volaille, importer de la viande. Au-delà de l’agriculture, c’est toute l’économie qui est attaquée ». Jacques Crolais indique que « 2024 a été une année exemplaire en termes de modernisation de nos élevages, avec 85 dépôts de permis de construire. Cette modernisation va de pair avec notre évolution ». Fanch Paranthoën…

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