Pour la 26e année consécutive, l’élevage Robin – Picard va participer au concours blond d’Aquitaine du Salon de l’agriculture. Une performance hors-normes couronnée de plusieurs titres de Champions sur la période. Cette année, le concours se tiendra le jeudi 27 février, porte de Versailles, de 15 h à 18 h.
« Nous présenterons une vache suitée et un taureau », soulignent Anne-Françoise et Thierry Robin, associés en EARL. Ils emploient deux salariés sur l’atelier allaitant naisseur, avec engraissement des femelles. Aujourd’hui, la ferme compte 80 vêlages par an et environ 200 animaux en tout.
80 vêlages sur la ferme
Des salariés qui s’impliquent
Les deux salariés, Maxime Guillemin et Philippe Martin, s’impliquent de bon cœur dans la préparation et la participation aux concours. « Cette année, Maxime, depuis 10 ans sur la ferme, sera présent toute la semaine à la capitale. Il communique activement sur les réseaux sociaux autour de la Blonde d’Aquitaine. » Les autres salariés de l’atelier poules pondeuses s’intéressent aussi à cette production bovine.
Anne-Françoise et Thierry Robin ont également transmis la passion des rings blonds à leurs trois enfants : Jean-Marie, agriculteur sur une autre ferme, Anaïs, coiffeuse, et Angéline, étudiante. « Les concours, c’est un vrai travail d’équipe. »
Le taureau Tarzan qui va participer au Sia cette année est un colosse de 1 100 kg, né en avril 2022 sur l’exploitation. Sa mère est Praline, une fille de Ivan, taureau reconnu de la race. « Elle a participé deux fois à Paris et est suppléante cette année. » Le 2e animal de l’élevage sélectionné est Sagua, pesant autour de 1 050 kg, née en septembre 2021, et achetée dans un élevage du Pays basque à l’âge d’un an. Elle sera suitée d’un beau mâle. « Cette femelle avait été placée comme ‘génisse du mois’ par Blonde génétique. »
Achats de bonne génétique
La Blonde d’Aquitaine est arrivée en 1982 sur l’élevage des parents d’Anne-Françoise, François et Marie-Thérèse Picard. Quand son mari Thierry Robin les a rejoints en 1991, la famille a commencé à s’intéresser à la génétique. « Nous avons adhéré au herd-book puis avons débuté les concours en 1995. L’année d’après, nous participions à notre 1er National et en 1997 à Paris. »
De nombreux achats de bonne génétique ont fait progresser le troupeau. « Des taureaux comme Ronald et Arlequin ont marqué l’élevage. Nous sommes apporteurs et acheteurs réguliers à la station d’évaluation de Casteljaloux. Cela permet de brasser la génétique sur l’élevage. »
98 % des veaux issus de monte naturelle
La reproduction se fait quasiment uniquement par monte naturelle, via 4 à 5 taureaux présents sur l’élevage, avec un peu d’IA à côté. « Nous avons beaucoup sélectionné sur la taille, sur le type ‘élevage’, allant jusqu’à des poids de carcasses dépassant les 800 kg. Aujourd’hui, nous visons plutôt les 650 kg, avec de la conformation. » 80 % des femelles sont orientées vers le label blond d’Aquitaine. Les mâles partent pour 80 % en broutards et 20 % comme reproducteurs.
Agnès Cussonneau
D’autres éleveurs bretons sur les rings des bovins viande
D’autres éleveurs allaitants bretons seront présents au concours du Sia. En race Blonde d’Aquitaine, Gabriel Logiou (22) emmènera Saturne, née sur son élevage, qui sera en compétition dans la même section que Sagua : les ‘Femelles suitées de moins de 4 ans’. Une 2e vache également née sur l’élevage Logiou, Rabane, concourra dans la section des ‘Femelles suitées de plus de 4 ans’. Le Gaec de Traou Hoat (22) sera représenté par Santa Cruz, une femelle née en 2021. Copropriété des deux élevages, Tam Tam, un mâle de 3 ans, est suppléant. En Parthenaise, l’EARL Danet Morel (Guilliers – 56) se déplace pour la 4e fois avec Illico (accompagnée de son 9e veau Vanina). Cette femelle de 950 kg aura 12 ans en septembre.