En Bretagne, le premier robot de traite a été installé en 1997, à Ruffiac. Près d’une vingtaine d’années plus tard, c’est à Saint-Gravé, à quelques kilomètres, que le 10 000e robot de la marque rouge a été installé. Le Gaec des Gressets comptait, depuis 2011, deux robots de traite A3. Depuis près d’un an, deux A5 permettent de traire les 133 vaches actuellement en lactation et de livrer 1,6 million de litres par an. « Les deux A3 ont vu passer plus de 18 millions de litres », indique Dominique Guimené, qui travaille avec son épouse Marie-Pierre et leur associé Régis Monnier. Ces deux robots ont été vendus d’occasion, après révision complète, dans les Côtes d’Armor. 40 litres par jour Nouveaux robots plus performants « La robotisation répondait à un besoin de souplesse dans le travail, de flexibilité, de baisse de pénibilité. Elle nous a permis d’avoir plus de temps libre : nous ne sommes d’astreinte qu’un weekend sur deux (Régis peut faire le travail seul). Au niveau zootechnique, elle nous a permis d’optimiser les performances, grâce à une meilleure réactivité sur la qualité du lait (cellules), à un meilleur suivi par vache, à l’expression du potentiel laitier ». Le changement des robots a nécessité quelques aménagements mais pas de gros investissements en dehors du matériel (opération chiffrée à 230 000 €). « Le passage des A3 aux A5 facilite l’entrée des vaches, la qualité du branchement, notamment sur les jeunes aux mamelles plus hautes. Nous sommes passés de peu d’échecs à zéro échec ». Si les vaches apprécient la nouvelle technologie, les associés également : « Les A5 sont moins bruyants, leur consommation électrique est moindre, l’entretien est facilité ». Le robot est équipé pour laver et désinfecter les pieds des animaux. Régis Monnier, Marie-Pierre et Dominique Guimené. Sélection…
20 % des fermes équipées de robots de traite
L’équipementier Lely vient d’installer son 10 000e robot de traite français, à Saint-Gravé. En 2024, 95 % des installations neuves, vendues par la marque, étaient robotisées.
