Environnement : Moins 7 % de phytos dans les ‘zones Cuma’

herse étrille sur maïs - Illustration Environnement : Moins 7 % de phytos dans les ‘zones Cuma’
Des matériels tels que les herses étrilles peuvent être activement partagés. | © Agnès Cussonneau - Paysan Breton

« Plus il y a de membres de Cuma sur un territoire, moins il y a de consommation de pesticides. » C’est ce que montre une étude récente réalisée par des chercheurs de l’Université de Rennes et de l’Institut Agro Rennes-Angers. En collaboration avec la FNCuma, ils ont utilisé une base de données couvrant 5 793 Cuma, soit 64 % des coopératives répertoriées au niveau national, pour analyser deux mécanismes-clés. « Le 1er est le rôle des interactions sociales entre agriculteurs membres des Cuma. Ces liens favorisent l’adoption de pratiques réduisant l’usage des produits phytosanitaires », soulignent les protagonistes.Deuxième axe : l’impact de l’utilisation des équipements partagés. « Les équipements agroécologiques, lorsqu’ils sont partagés et utilisés intensivement, permettent des gains techniques et environnementaux significatifs. » L’étude a montré que « chaque membre supplémentaire d’une Cuma entraîne une diminution de 0,07 % de l’utilisation locale des produits phytosanitaires. » De même, « une augmentation de 1 % de la proportion de membres de Cuma parmi les agriculteurs d’une zone réduit l’utilisation des pesticides de 0,08 %. »Par ailleurs, « les pratiques innovantes des membres de Cuma influencent les agriculteurs non-membres, renforçant ainsi l’impact des Cuma au-delà de leurs frontières directes. » Ainsi, « passer d’une zone sans membre de Cuma à une zone ayant en moyenne 104 membres (la moyenne dans les zones où il existe au moins une Cuma) se traduit par une réduction de 7,28 % de l’utilisation des pesticides », chiffre l’étude….

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