Environ 1,2 million de tubercules G0, c’est-à-dire de 1re génération, sont commandés chaque année par les collecteurs et les producteurs-vendeurs. Ce sont ces commandes qui déclenchent les travaux de production de Bretagne Plants. Grâce à son site inauguré la semaine dernière au Faou (29), l’organisation de producteurs dispose désormais d’un bâtiment de stockage et de 5 tunnels bi-chapelle couvrant une surface de 5 000 m2. Dans ces abris, Frédéric Salaün, responsable de culture G0, reçoit des boutures « saines, exemptes de bactéries et de virus. Nous commençons à planter les variétés les plus tardives pour finir par les plus précoces, afin de récolter tous les tubercules en même temps », explique-t-il. Ces boutures sont obtenues en faisant germer des tubercules de la collection nationale qui servent de matériel de départ, et sur lesquels on vient prélever des tissus végétaux. Les opérateurs multiplient ces variétés en tube grâce à 3 cycles, puis un premier enracinement se forme en boîte de Pétri. La collection nationale sert de matériel de départ Ces jeunes végétaux sont ensuite repiqués à raison de 12 plants par sac de substrat et alimentés par 3 goutteurs. « Nous faisons appel à 2 fournisseurs de substrat, dont l’un propose des pains qui contiennent déjà les matières fertilisantes. Ils sont sans tourbe, composés à 80 % d’écorce de pin ». Dans les supports non fertilisés à l’avance, le responsable pilote les apports nutritifs en se basant sur la conductivité, « la solution nutritive est alors plus ou moins concentrée ». En 2 à 3 semaines, chaque bouture a émis ses racines denses. Chaque bi-chapelle abrite 2 380 sacs, soit un total de 28 000 boutures. De 286 boutures à 1 300 t de plants Au bout de 3 mois, une bouture produit entre 3 et 6 tubercules. Quelques jours avant…

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