Dossier technique

La stabulation sert désormais de stockage de fientes

Gaec du Calvaire de Kermoine à Plounévézel (29) - Les fientes de l’atelier poules pondeuses sont stockées dans l’ancienne stabulation qui peut recevoir jusqu’à 800 t de produit.

Une stabulation laitière - Illustration La stabulation sert désormais de stockage de fientes
Le convoyeur dépose les fientes dans l'ancienne stabulation. | © Paysan Breton

L’année 2017 a marqué pour le Gaec du Calvaire de Kermoine la fin d’un atelier et le démarrage d’un autre : la production laitière s’est terminée, place à la construction de deux bâtiments pour accueillir 80 000 poules pondeuses, l’un en production d’œuf code 1 (accès en parcours extérieur), l’autre en code 2 (élevage au sol). Reste la stabulation des vaches laitières, construite en 1998. Au final, l’existence de cet ancien hangar a servi de base de réflexion au projet avicole : « Nos poulaillers ont été orientés en fonction de cette stabulation, pour qu’un des bâtiments soit au plus proche », se souvient Régis Le Gall, associé aujourd’hui avec Dimitri Salic à Plounévézel (29). Après avoir déséquipé le bâtiment laitier de tous ses cornadis et autres barrières, une dalle a été coulée par les éleveurs et l’entreprise de maçonnerie qui travaillait sur le nouveau poulailler. Cette dalle sert désormais de site de stockage des fientes des poules. Sans cet édifice existant, « il aurait fallu construire un local neuf ». Un projet autrement plus coûteux, qui aurait aussi demandé de grands travaux de terrassement. Une plateforme simple et efficace Aujourd’hui, les fientes des animaux « sont stockées dans un petit hangar collé aux poulaillers. Sa capacité de stockage est de 1 semaine d’effluents ». Un tapis convoyeur achemine ensuite cette matière organique vers l’ancienne stabulation, il ne reste plus qu’à pousser ce tas vers le fond. Le Gaec du Calvaire de Kermoine vend cette matière fertilisante très riche aux agriculteurs voisins. Normées, ces fientes « doivent être composées d’au moins 80 % de matière sèche. Nous analysons les teneurs en N, P et K tous les ans, mais ça ne varie pas ». Avant la mise en place de leurs cultures, les clients viennent directement prendre la matière chargée…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article