La demande des Français en viande ovine reste atone alors que les sorties d’agneaux se poursuivent. Le marché est encombré et cela pèse sur la cotation entrée abattoir.En effet, les abattages sont en hausse de façon saisonnière avec la sortie progressive des agneaux issus du bassin Roquefort, ce qui fait mécaniquement baisser la cotation, car la demande des ménages n’est jamais très élevée à cette période de l’année (et d’autant moins depuis le début de la crise économique), relève l’Institut de l’élevage. Le marché reste toutefois peu encombré : la production française est nettement inférieure à celles des années précédentes.Franc retrait de la production française en 2024Selon Agreste, la production abattue de viande ovine était en recul de 7 % d’une année sur l’autre en 2024, à 68 160 téc, et de 14 % comparée à la moyenne des cinq dernières années (2019-2023). Les abattages d’agneaux ont diminué de 5 % en effectif comme en volume, à 3M de têtes et 56 000 téc, avec un poids de carcasse stable, à 18,4 kgéc.Les sorties d’agneaux des élevages français ont une nouvelle fois drastiquement diminué en 2024 (- 4 %/2023). Cette baisse s’est amorcée en 2020 mais s’accentue en 2023 et 2024.Les importations d’agneaux vivants ont eux aussi reculé en 2024 : -15 % comparé à 2023….
Les cours chutent face à la sortie saisonnière des agneaux
En France, les sorties d'agneaux Lacaune entraînent la baisse saisonnière des cotations, qui restent cependant bien au-dessus de leurs niveaux des années précédentes.
