Les délégués de la FDSEA remontent les doléances de la base

Tous les délégués de secteur sont montés à la tribune lors de l’assemblée générale du syndicat majoritaire pour faire part de leur ressenti de terrain.

Groupe de personnes à une tribune - Illustration Les délégués de la FDSEA remontent les doléances de la base
Les délégués de secteur, derrière Marie-André Luherne, 
présidente de la FDSEA (au centre).

La surcharge administrative revient constamment dans les plaintes des adhérents. « Dans huit visites sur dix, nos collègues en parlent et nous demandent de travailler là-dessus. Cela m’a marqué », lâche Hervé Peron, délégué du secteur de Gourin. « Ils demandent un peu de pédagogie, d’humanisme dans les contrôles, par exemple ». Du côté de Mauron, c’est le classement des cours d’eau, avant la révision du PLU, qui génère un conflit latent ; la planification doit intégrer la préservation de l’environnement, dont la gestion de l’eau et des milieux aquatiques. « La pression administrative agace nos adhérents qui finissent par croire qu’on ne fait rien, notamment face à l’activisme des associations environnementales », alerte Jean-René Menier, délégué du secteur. Une pression sociétale également mal vécue lors des demandes de création de réserves d’eau… Le travail administratif est parfois si important qu’il est délaissé. « Sur notre secteur du centre, un JA a été contraint de multiplier la production laitière par 1,5 pour pouvoir s’installer. La charge de travail n’a pas été suffisamment prise en compte ; le suivi administratif en a pâti en premier lieu, avec des conséquences délétères… ». La surcharge administra-tive revient constamment dans les plaintes Aires de gens du voyage Au sud-est du département, une mobilisation avec les chasseurs et les riverains ont empêché l’installation d’une aire d’accueil des gens du voyage en pleine campagne, selon Nicolas Chesnin. Le travail de protection de la SAU, à ce sujet, réalisé avec les collectivités, semble porter ses fruits dans le Pays de Lorient, « pas de problèmes à signaler en 2024 », précise Pierre-Yves Le Bozec. Les dégâts, liés à la prolifération des sangliers, font également partie des principales préoccupations des adhérents, dans certaines zones. Bernard Laurent…

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