Mobilisation à venir sur le sujet de l’eau

Lors de leur assemblée générale, les membres de la FDSEA 35 ont annoncé qu’ils allaient se mobiliser pour que la décision d’interdiction d’herbicides concernant le Sage Vilaine soit sous conditions.

Les deux responsables debout lors de l'assemblée - Illustration Mobilisation à venir  sur le sujet de l’eau
Cédric Henry, président FDSEA 35, et Christian Mochet, 
vice-président et responsable environnement (à droite). | © Agnès Cussonneau - Paysan Breton

Revenant sur le score de 45,4 % des voix pour la FDSEA et les JA aux élections à la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine, Cédric Henry a salué « la mobilisation et la victoire collective » de la liste qu’il a conduite. « Nous sommes et allons rester un syndicalisme de solutions œuvrant pour répondre aux problématiques des agriculteurs », a souligné le président de la FDSEA 35 lors de l’assemblée générale du syndicat le 11 mars à Acigné (35). Prochaine réunion de la Cle le 21 mars La révision du Sage Vilaine (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux, concernant essentiellement l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Côtes-d’Armor et la Loire-Atlantique) fait partie des sujets de mobilisation actuels, alors que la prochaine réunion de la Commission locale de l’eau (Cle) aura lieu le 21 mars. Constituée de 72 membres (élus, usagers et représentants des services de l’État) dont seulement 4 membres des Chambres d’agriculture, cette commission a annoncé l’interdiction de l’usage d’herbicides maïs sur les aires d’alimentation des captages. « Des financements et du temps » De leur côté, « les élus de la Chambre d’agriculture ont proposé une réduction ciblée des herbicides sur les parcelles les plus à risque. Le désherbage chimique doit rester possible et facile à obtenir si les conditions climatiques ou techniques le justifient », insistent les responsables de la FDSEA. « Les agriculteurs ont déjà fortement réduit leur utilisation de produits phytosanitaires. La profession veut bien continuer à évoluer mais nous sommes opposés à une interdiction sans solution et nous exigerons des financements. » Selon les responsables de la DDTM, « le désherbage mécanique du maïs est aujourd’hui maîtrisé mais il a un coût supérieur. Les agriculteurs devront être accompagnés et disposeront de temps pour la mise en place de cette mesure. Des solutions existeront pour changer le…

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