Les mesures prises en faveur du développement des cultures légumières ne manquent pas à la coopérative de Saint-Pol-de-Léon (29). Face à des surfaces qui s’érodent, les responsables de la Sica veulent augmenter les espaces emblavés de certaines espèces phares, comme le chou-fleur. « En 20 ans, on a perdu la moitié des surfaces : il se produisait 200 millions de têtes dans les années 2000, 90 millions de choux ont été récoltés la campagne dernière sur le territoire couvert par Prince de Bretagne », chiffre Marc Keranguéven, président de la structure. Mais le marché est porteur, « il se situe autour des 140 millions de têtes. Il y a 50 % de volume à aller chercher. Nous ne voulons pas produire pour produire, mais il faut que nous restions un bassin incontournable en Europe ». Le marché est porteur, il est estimé à 140 millions de têtes en chou-fleur La Sica s’appuie sur les nouvelles technologies pour redonner un nouvel élan à cette culture, et ce à tous les niveaux de l’organisation. Ainsi, l’utilisation d’outils prédictifs, capables d’aider les producteurs à quantifier le volume de choux récoltés le lendemain, est en cours d’évaluation. En compilant des données météo, recroisées par des données comme le jour de plantation et la variété, le volume livré peut être affiné et optimisera ainsi le chargement des camions. Cet outil prédictif est pour l’instant seulement utilisé en tomate sous abri, mais servira en cas d’essais concluants au plein champ. Augmenter le volume et réduire la pénibilité Autre piste évoquée, celle d’un test d’une récolteuse automatique de chou-fleur. Une expérimentation est lancée « sur 15 ha. Le prototype récolte rang par rang, en une seule passe ». La recherche variétale doit donc accompagner ce projet : « Il nous faut actuellement passer entre 5 et 7…
« Nous devons rester un bassin incontournable »
La Sica Saint-Pol-de-Léon veut relancer sa production sur des cultures emblématiques pour rester un acteur fort du marché europpéen.
