« Lors des manifestations de l’an passé, les agriculteurs et les organisations professionnelles agricoles (OPA) ont alerté sur des sujets communs tels que le besoin d’installation ou de simplification, la chute des productions », ont retracé les Jeunes Agriculteurs (JA) de Bretagne.« Des associations radicales » à l’œuvreSi les cours sont actuellement porteurs en élevage, la question de l’attractivité demeure. « Les contraintes réglementaires sont lourdes. Des associations radicales se mettent sur la route des projets de modernisation ou d’agrandissement. Elles ont une longueur d’avance en termes de communication et peuvent être soutenues par de l’argent public », regrette Yves Bleunven, sénateur du Morbihan.« Les agriculteurs et l’agroalimentaire doivent rester mobilisés et reprendre la main sur la communication qui peut vite basculer : on l’a vu sur le nucléaire suite à la crise énergétique. La loi agricole qui place la souveraineté alimentaire en intérêt général majeur peut jouer. »Autre frein, le financement des installations, avec des montants pouvant dépasser 2 millions d’euros aujourd’hui. « Nous devons innover. Pour aider les jeunes n’ayant pas suffisamment d’apport en fonds propres, nous proposons du portage de capital, avec une participation à durée connue », souligne Olivier Desportes, président du Crédit Agricole des Côtes-d’Armor. « Les pools bancaires sont une solution pour partager les risques », ajoute Dominique Trubert, président du Crédit mutuel agricole Bretagne.Les coopératives également appuient les projets. « Nous proposons un apport au capital (hors Gaec), avec un objectif de sortie à 5-7 ans. Les jeunes peuvent aussi bénéficier d’aides directes et de prêts à taux bonifiés sur les bâtiments ou le cheptel », précise Dany Rochefort, président d’Eureden. « Plus globalement, nous aidons les agriculteurs à s’adapter pour répondre aux marchés, enjeu n° 1 de notre coopérative. » « Nous participons également au financement des animaux pour les jeunes. Au…

---