En faisant un parallèle avec la stratégie mise en place en 2017, le président du Crédit Agricole du Finistère Jean-Jacques Déniel observe que « la conjoncture n’a plus rien à voir. Nous sommes face à un défi, celui du renouvellement des générations. Or pour attirer dans le métier, il faut du revenu et de la compétitivité. Chaque euro investi sert cette compétitivité et sert à la transition, en améliorant le logement des animaux et ses conditions de travail, en étant plus sobre au niveau énergétique. La conjoncture s’est retournée, il faut en profiter », résume-t-il, en, amont de l’assemblée générale de la structure. Aussi, il ajoute que « dans une période où les aléas sont plus nombreux, notre rôle est de protéger le capital des exploitations et le capital humain ».« Quand il y a 100 installations dans le département, 400 partent à la retraite ». Les montants investis par les jeunes agriculteurs varient suivant les projets et les productions, « en production laitière, ce montant va de 500 000 € à 1 million d’euros ». Sur le profil de cette nouvelle génération, « nous remarquons que le niveau d’étude évolue : certains sont ingénieurs, d’autres ont eu des parcours différents avant de s’installer ».D’un point de vue global, « la production laitière et légumière va bien depuis 2 ans. Le modèle polyculture-élevage est efficace et résilient : dans les zones intermédiaires de France ou l’on a abandonné l’élevage, l’histoire se termine mal au moindre aléas climatique ».En prenant pour exemple l’entreprise Seederal et son tracteur 100 % électrique, « nous sommes capables d’apporter des capitaux, un des objectifs est de maintenir les centres de décision en Bretagne », fait observer Benoît Lucas, directeur général. L’entreprise basée à L’Hôpital-Camfrout prépare une seconde mouture de son prototype.Fanch Paranthoën…

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