Lundi 7 avril, la Section des anciens exploitants agricoles (SDAE) a rassemblé 220 personnes à Quintin pour son assemblée générale. L’activité 2024 témoigne du dynamisme de la structure qui compte plus d’un millier de cartes d’adhérents. 450 personnes ont par exemple participé aux séjours au Portugal, dans le Périgord et à Saumur. En 2025, 150 inscrits partiront au Monténégro en mai et septembre. D’autres pour Nice, Bordeaux ou le Jura. « Ces rendez-vous conviviaux sont incontournables pour garder le lien et faciliter la vie des retraités », note le président Jean-Jacques René. Avec son équipe, il veut faire évoluer la section par exemple avec ces déplacements à l’étranger « pour attirer un nouveau public » et capter l’importante génération qui finit aujourd’hui sa carrière. « Il y a d’ailleurs parmi eux des responsables compétents qui doivent s’investir avec nous. »Expliquer les retraitesS’il regrette que les Anciens n’aient plus qu’un siège dans les Chambres d’agriculture, « eux qui connaissent la genèse et l’historique de tous les dossiers », Jean-Jacques René n’oublie jamais le cœur du combat syndical : « Défendre le maintien du pouvoir d’achat et augmenter les plus petites retraites. » Ceux qui se sont battus, comme lui et beaucoup d’autres avant, pour la prise en compte des 25 meilleures années dans le calcul des pensions à partir de 2026, n’en profiteront pas. Pour l’assemblée générale, le bureau a invité la MSA à intervenir à ce sujet : « La majorité des gens ne maîtrisent pas. Nous voulions que soit montré simplement comment est construite une retraite. Qu’on explique pourquoi les agriculteurs qui ont cotisé beaucoup n’ont pas des pensions très supérieures. Et aborder les évolutions sur les retraites agricoles portées par la loi Chassaigne 3 qui sera en discussion au Parlement… » Enfin, la SDAE veut éviter tout isolement…

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