Des défis à relever sur les marchés

Dans un contexte de marchés difficiles, Solarenn continue à innover avec de nouveaux produits et renforce son engagement pour la souveraineté alimentaire française.

Les responsables sur la pelouse devant la station de conditionnement. - Illustration Des défis à relever sur les marchés
Ronan Collet, président de Solarenn, et Isabelle Georges, 
directrice, devant la station de conditionnement. | © Paysan Breton

« Déficitaire en lumière, l’année 2024 a été marquée par une chute de production. Sur 60 ha, les 30 producteurs de Solarenn ont produit 23 000 t de tomates au total pour 25 000 t sur la campagne précédente », a chiffré Ronan Collet, président de la coopérative, lors d’un point presse le 16 avril à la station de Saint-Armel (35). Malgré tout, « le chiffre d’affaires reste stable à 57 millions € grâce à une meilleure valorisation des produits sur les mois de juillet et août. » La tomate ‘grappe’ devenue moins rentable S’agissant des différents segments de production de tomates, l’année 2024 enregistre une nouvelle baisse des volumes en ‘grappe’. Cette production représentait plus de la moitié des volumes en 2014 contre 1/3 environ aujourd’hui. « Ce créneau a du mal à trouver une rentabilité mais reste un élément ‘cœur de marché’ en rayon GMS. Les petits fruits correspondent quant à eux à 1/3 de nos volumes mais à la moitié du chiffre d’affaires. Pratiquement inexistantes il y a 10 ans, les ‘Gourmandes’ (allongées, côtelées) sont proches de 1/3 des volumes », chiffre Isabelle Georges, directrice. Le bio se maintient, correspondant à 2 % de la production. Les courgettes arrivent La gamme de Solarenn comprend aussi des fraises cultivées par trois producteurs (160 t en 2024 avec une gamme élargie jusqu’en octobre) et des mini-pastèques chez un maraîcher (en 3e année de production). Sur 2025, la coopérative va proposer des nouveautés : des courgettes et une variété de tomate belle et goûteuse, la Blue tonic. Parmi les défis à relever pour cette nouvelle campagne, la pression exercée par la grande distribution reste un enjeu majeur. « L’essor des marques de distributeurs (MDD) met en péril la visibilité des marques producteurs et nos démarches de progrès », regrette Ronan…

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