Des élus locaux au chevet de l’agriculture

L’avenir du secteur agricole, au sud de la N 165, entre les rias d’Étel et de la Laïta, est incertain. Agriculteurs et élus veulent agir pour éviter le scénario redouté de la déprise de l’élevage.

groupe de personnes en réunion autour d'une table - Illustration Des élus locaux  au chevet de l’agriculture
Agriculteurs et élus planchent sur le projet Ficelle (Faciliter les Interactions Cultures Élevage à l’Échelle Territoriale) dans le secteur de Lorient.

Le territoire fait l’objet d’une étude nationale qui vise à orienter l’évolution de son agriculture dans les années à venir. Dans une zone littorale fortement urbanisée (Pays de Lorient), mais aussi touristique et conchylicole, où la déprise de l’élevage bovin et la végétalisation sont avancées malgré un potentiel cultural limité, le secteur agricole tente de conserver sa place… Les agriculteurs redoutent un scénario de rupture qui verrait l’arrêt d’une agriculture nourricière, l’abandon de l’élevage herbivore… Tous les élus n’ont pas la même perception Un scénario alternatif, avec le développement des circuits courts et des marchés de niche avec à la clé des exploitations plus extensives ne leur convient guère plus. « Ils veulent le maintien de la polyculture et de l’élevage laitier spécialisé », indique Pascale Guillermic, conseillère à la Chambre d’agriculture et pilote du projet d’étude. Des élus parfois ignorants des problèmes agricoles Les maires des communes concernées et les élus chargés de l’alimentation ont échangé avec les agriculteurs du territoire lors de réunions cet hiver. « C’était une vraie demande des agriculteurs de les associer à la démarche ». Tous n’ont pas les mêmes connaissances ou la même perception du secteur agricole. Certains en sont proches, d’autres très éloignés. Des actions ont donc été mises en place pour resserrer les liens : « Il y aura, au minimum, une réunion annuelle entre agriculteurs et élus communaux, dans chaque commune, à l’image de ce qui se fait déjà à Caudan où une visite annuelle de ferme est également organisée pour l’ensemble des élus ». Un référent agricole sera nommé, notamment dans les communes où aucun élu n’est agriculteur, « chargé de donner le point de vue de la profession sur des sujets divers, tels que la circulation dans les bourgs ou les chemins de randonnée ». Concernant la réglementation…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article