Des serres toujours plus économes

La coopérative a pour objectif d’augmenter ses surfaces de production, en gardant à l’esprit d’avoir des serres toujours plus économes en énergie.

Thierry Gallou et Pierre-Yves Jestin avec des tomates dans les mains - Illustration Des serres toujours plus économes
Thierry Gallou, à gauche, et Pierre-Yves Jestin, respectivement directeur et président de Savéol. | © Paysan Breton – F. Paranthoën

La surface et le nombre de producteurs « restent stables. Notre volonté est d’être encore plus professionnel avec les jeunes. Il y a entre 2 et 3 installations par an, ce qui compense les départs à la retraite », lance Pierre-Yves Jestin, président de la coopérative Savéol, lors de l’assemblée générale qui se tenait à Brest (29).Les serres des adhérents de la structure couvrent 220 ha en tomate, 50 sont dédiées aux fraises. Une dizaine sert à la diversification et permet de cultiver de l’aloe vera, des mini-poivrons ou de la salicorne. « En 15 ans, la consommation énergétique des serres a diminué de 57 % », grâce à la mise en place d’écrans thermiques ou par des systèmes de ventilation double-flux. Construire de nouveaux sites permettra au passage de « répondre aux enjeux de décarbonation ». La production d’électricité du parc de cogénération des serristes représente désormais « ¼ de la production d’un réacteur nucléaire ».Invité à apporter son éclairage sur la production de fruits et de légumes sous abri, l’économiste Bruno Parmentier pense que les nouvelles constructions pourront aussi être réalisées « en milieu industriel, et récupéreront de la chaleur, par exemple d’usines d’incinération, de centres informatiques ». L’activité de maraîchage en serre est celle « qui consomme le moins de foncier : pour 500 t de tomate produites, il faut simplement 1 ha. Et la structure est autonome en eau. Ce même hectare a besoin de 800 000 L, recueillis par l’eau de pluie », ajoute Pierre-Yves Jestin.Le végétal dans son ensemble « dégage beaucoup d’éléments de valeur. Nos tomates et nos fraises passent de la serre à l’assiette, 90 % de la production est cultivée sans pesticides », fait observer Thierry Gallou, directeur.Gagner 10 % de surfacePour continuer le développement, « nous espérons augmenter les surfaces…

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