Mercredi 9 avril, la réunion de la section laitière de la FDSEA des Côtes-d’Armor a démarré par un point de conjoncture. « Même si nous sommes en dessous des niveaux de 2022, le marché mondial est sur une tendance positive, plutôt à la hausse, en termes de cotation beurre – poudre. En fonction du poids de l’export, on estime que 15 à 20 % du prix du lait payé aux producteurs dépend de ces cours », a expliqué Guillaume Bourge, animateur de la section lait de la FRSEA Ouest (Bretagne et Pays de la Loire). « À l’instant t, il y a tout de même une petite incertitude appelée Trump », a ironisé l’observateur rappelant que les États-Unis sont le 8e client de la France en termes d’exportation de produits laitiers alors que la France est le 4e fournisseur du pays de l’Oncle Sam. « En 2019, nous avions déjà vécu un épisode de surtaxe : l’Europe avait été un peu touchée mais la France n’avait perdu que 1 % en valeur sur ces transactions puisque le recul sur le beurre et les fromages avait donné lieu à une hausse sur les caséines et caséinates… » L’impact de négociations commerciales tendues Les barrières douanières érigées par les USA pourraient donner lieu à un « rééquilibrage » mais Guillaume Bourge estime que les consommateurs américains veulent des produits laitiers précisant que la France y exporte « plutôt du haut de gamme ». Collecte mondiale stable Si le Cniel ne publie plus – « faute d’accord sur la méthode de calcul » – d’indicateur de prix, la FNPL reprend un indicateur allemand à 534 € / 1 000 L de lait. « En fonction du poids de l’export et selon les formules, la valorisation beurre – poudre et le prix allemand sont…

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