Registre phyto : passage au numérique en janvier 2026

Conformément aux exigences de l’Union européenne, les exploitants devront tenir leur registre phyto sous format électronique dès 2026.

Un champ de culture en ligne - Illustration Registre phyto : passage au numérique en janvier 2026
Pour assurer sa conformité, le registre phyto devra 
obligatoirement être numérisé à partir de 2026 | © Crédits : Wolfgang Ehrecke / Pixabay

À partir du 1erᵉʳ janvier 2026, les registres phytosanitaires devront obligatoirement être numériques. Cette évolution découle du réglement d’exécution (UE) n°2023/564, visant à rendre ces documents lisibles par informatique selon la directive (UE) 2019/1024. La numérisation de l’ensemble de ces documents poursuit plusieurs objectifs dont le principal est l’amélioration de la fiabilité des données et leur accessibilité, tout en facilitant le suivi des applications phytosanitaires. Formats acceptés Pour permettre leur lecture automatique par des logiciels spécialisés, les fichiers doivent être structurés. En conséquence, les formats acceptés se limitent aux fichiers Excel et PDF (issus d’applications de traçabilité), aux exports de logiciels de gestion parcellaire, ou encore aux formats XML ou CSV permettant une lecture automatisée. Il convient de noter que les documents scannés ne seront plus autorisés. Contenu et périodicité Le registre phyto doit contenir plusieurs informations telles que le nom du produit et son autorisation de mise sur le marché (AMM), la date et l’heure d’application, la dose appliquée, l’emplacement exact et la surface traitée et enfin, le type de culture concernée. Concrètement, dans les 30 jours suivant l’application, avec une échéance finale fixée au 30 janvier de l’année suivante, les exploitants devront avoir saisi ces données. Conséquences pour les exploitants Pour l’administration cette obligation est présentée comme une mesure de simplification, qui permettra de faciliter les contrôles tout en réduisant la durée des enquêtes agricoles. Pour les exploitants utilisant déjà un logiciel de traçabilité, la nouvelle obligation sera sans impact majeur. En revanche, pour ceux qui ne sont pas encore entrés pleinement dans les logiques de numérisation, la transition nécessitera une adaptation. Afin de les accompagner au mieux, le ministère mettra à disposition un modèle de tableau Excel pour faciliter la mise en conformité. Stéphane Le Biavant / Cogedis Un registre plus précis et sécurisé La tenue électronique…

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