Les éleveurs de volailles de chair, de volailles reproductrices et de lapins sont confrontés à une forte hausse des coûts de production. Les charges fixes comme la génétique, l’énergie, la main-d’œuvre, les coûts des bâtiments et les assurances, augmentent continuellement. Non-revalorisation des contrats Les éleveurs se retrouvent dans une impasse due à une non-revalorisation systématique de leurs contrats malgré les augmentations régulières de leurs coûts de production. « Cette situation fragilise la trésorerie des producteurs, affecte leurs revenus, et impacte le potentiel de production. Sans rémunération décente prenant en compte l’ensemble des coûts de production, de nombreux élevages vont cesser leur activité », alerte la confédération française de l’aviculture (CFA) dans un communiqué. Elle exhorte les industriels à une revalorisation immédiate des prix payés aux éleveurs et à une revalorisation des prix aux industriels par le secteur de la distribution. La production française menacée Pour maintenir les producteurs déjà installés, faire face au renouvellement des générations, attirer de nouveaux éleveurs et construire des poulaillers, il faut avant tout des éleveurs. « Il est indispensable de leur apporter une rémunération à la hauteur de l’engagement, qui prenne en compte l’ensemble des coûts de production. Il faut impérativement revaloriser les prix payés aux producteurs. Nous attendons une action immédiate dans ce sens des industriels et acteurs de la distribution », déclare Jean-Michel Schaeffer, président de la CFA. Et Isabelle Leballeur, secrétaire générale de poursuivre : « Les éleveurs veulent produire et vivre de leur métier. C’est une demande légitime. Il en va de notre souveraineté alimentaire. »…
Revaloriser le prix payé aux éleveurs
La CFA demande une revalorisation du prix de la volaille payé à l’éleveur pour couvrir l’ensemble de la hausse des coûts de production.
