Au sein de la coopérative Eureden, les éleveurs peuvent choisir différentes solutions pour commercialiser leurs céréales : assumer la commercialisation avec des prix fermes ou option stock, stocker de façon temporaire ou longue durée et également déléguer la commercialisation au prix de campagne engagée ou via l’échange céréales aliment (ECA). Le contrat confort bovin de l’ECA permet de valoriser les céréales produites directement sur l’exploitation de façon sécurisée. « Je mets 70 % de ma récolte en contrat confort bovin qui sont payés avec acompte et les 30 % restants sont stockés pour être vendus à prix ferme, » commente Franck Pavoine, gérant de la SCEA La Basse Cour à Lohéac (35). Un engagement sans risque « Ici, le rendement de maïs est très hétérogène tant en quantité qu’en qualité d’une année sur l’autre dans le secteur. Avec l’ECA, je peux apporter du blé et récupérer un aliment à base de maïs pour mes génisses pour l’année, » précise l’éleveur. Sa consommation annuelle est calculée en amont avec Jean-Pierre Le Lausque, technicien nutrition bovine Eureden : « On conseille d’engager toujours un peu plus pour avoir une marge de sécurité. S’il consomme moins que ce qui est engagé il n’y a pas de problème, car l’éleveur recevra les compléments de prix sur la céréale non consommée en ECA. » Une contrepartie financière et qualitative La céréale livrée est rémunérée au prix de campagne puis le prix de l’aliment bovin est indexé sur le prix d’acompte de la céréale à la récolte selon la règle: prix d’acompte du blé + Noyau Confort. En contrepartie de l’engagement en Contrat Confort Bovin, le tarif des aliments concernés bénéficie d’une bonification conséquente. De plus, toute la céréale est payée, constituant un apport de trésorerie significatif. Ce contrat offre une véritable sécurité financière en plus…
Un échange confortable au service de l’éleveur
Un apport de trésorerie, moins de travail, des solutions techniques éprouvées et sécurisantes… Avec l’échange céréale aliment, tous les ingrédients sont réunis pour faciliter la valorisation des céréales dans la ration des animaux. Franck Pavoine, de la SCEA La Basse Cour à Lohéac (35) signe un contrat Confort Bovin tous les ans pour valoriser les céréales de son exploitation et sécuriser l’apport en énergie dans la ration de ses génisses.
